L'ouragan
Dans une grande steppe de Kansas une fille Ellie habitait avec son père et sa mère. Les parents de la fille avaient une ferme où ils besognaient toute la journée. Le père travaillait dans le champ. La mère faisait le ménage. Ils habitaient dans une petite caravane sans __ roues. Il n'y avait presque pas de meubles dans la maison : qu'un fourneau en fer, une armoire, une table, trois chaises et deux lits. Près de la maison, à côté de la porte, il y avait une cave creusée contre l'ouragan. La famille y survivait le mauvais temps.
Les ouragans de __ steppe renversaient souvent la demeure légère de fermiers. Mais le père ne s'en faisait jamais. Quand le vent se calmait, il relevait la maison. Le fourneau et les lits reprenaient leurs places. Ellie ramassait les assiettes et les bols en étain. Et alors, tout allait bien jusqu'à ce qu'un nouveau ouragan arrive.
La large steppe ne semblait pas triste à Ellie, car c'était làsa patrie. Ellie ne connaissait pas d'autre pays. Elle ne vit des montagnes et des bois que dans les livres. Pourtant, ces montagnes et ces bois ne l'attiraient pas vraiment, les dessins étant sans doute mauvais dans les livres bon marché.
Quand la tristesse remplissait? Ellie, elle appelait son chien Totochka, lui, qui était heureux toujours. Totochka avait des poils noirs, et des petites oreilles pointues. Ses petits yeux brillaient d'une façon amusante. Il pouvait jouer avec la fille pendant des jours entiers.
Ellie avait beaucoup de choses à faire. Elle aidait sa mère dans le ménage. Le père l'apprenait à lire, à écrire et à compter. L'école se trouvait trop loin de sa maison pour que la petite fille puisse y aller toute seule.
Une soirée d’été, Ellie, assise sur le perron de la maison, lisait un conte à haute voix. Sa mère lavait le linge. Cependent, le temps commença à s'empirer.
A ce moment précis, dans un pays lointain, une magicienne méchante faisait sa sorcellerie. Sa caverne était profonde, sombre et effrayante. Il y avait là de grands hiboux. Des trousseaux de souris sèches étaient suspendus au plafond. Un serpent, long et gros, tournait autour du poteau et hochait sa tête plate.
La magicienne méchante cuisait le poison dans un vieux chaudron noir de fumée. Elle jetait les souris sèches dans le chaudron l’une après l’autre. Quand le poison fut cuit, elle posa le chaudron dehors et puis, elle le répandit tout autour avec son balai tout en criant des mots magiques. Le ciel devint sombre et les nuages s'entassèrent.
Une foudre brilla. Le tonnerre frappa. La sorcière était dans une extase sauvage. Le vent faisait flotter sa longue mante noire.
L’ouragan appelé par la magicienne s'approchait dela maison du fermier. Les nuages secondensaient à l’horison en jetant des éclaires. Totochka, tout inquiet, courait dans tous les sens et aboyait après les nuages. Les blés dans le champ se courbèrent par terre. Le champ ressemblait à un fleuve avec des vagues de vent s'y roulant.
La mère se précipita vers la cave. Mais Totochka se cacha sous le lit dans la maison, et Ellie courut après lui. En ce moment, un coup de vent leva la maison et se mit à la tourner comme une toupie. La maison fut levée haut au-dessus de la terre. Ellie et Totochka ne pouvaient plus la quitter. La caravane se portait dans l’air. La fille se retrouva toute seule. Le temps passait, et la caravane volait toujours dans l'air. Ellie se grimpa sur le lit et s'endormit près de son chien.
Je n'insiste pas que cette traduction est parfaite, mais en tout cas, elle est plus française. J'ai également changé les temps de verbes où cela convenait , tout en employant le passé simple au lieu du passé composé, comme le style de conte l'exigeait.